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dimanche, 23 janvier 2011

Bridget

Cher journal,

Suite à un des commentaires dans le post précédent, je suis tout d’abord ravie qu’il y ait dans l’assistance une mère juive qui s’inquiète de ne plus avoir de mes nouvelles – et accessoirement plus rien à se mettre sous la dent niveau lecture :)
Au moins une, quoi (la Reine Mère ça compte pas on est d’accord). Pas comme d’autres hein SUIVEZ MON REGARD enfin bon j’me comprends ; d’ailleurs FYI je n'ai pas craqué et vilainement pris mon téléphone, fierté + 1.000.

Heures de sommeil : - 125 ans (à peu près)

Imagine que j’ai pris le sale rythme de me coucher très tard depuis les vacances de Noyel, et que je n’ai toujours pas récupéré depuis. Mes cernes ressemblent de plus en plus à la faille de San Andréas : sombres et profondes.

Bien entendu, pour avoir moins de cernes, il eut été utile que je me couchasse plus tôt. Gros challenge, en sachant que depuis ma plus tendre enfance, je suis une couche-tard. Avant minuit, faut oublier, sauf si j’ai une crève carabinée, ou un super bon bouquin à lire au lit – à défaut d’avoir de la compagnie dans mon lit tout court BREF.

Depuis la reprise, j’ai évidemment gardé le rythme soutenu de ne pas aller sous ma couette avant minuit passé. D’où ma tête de déterrée et des cernes impressionnants. Alors j’utilise la parade hivernale ultime : l’autobronzant. Ça n’enlève pas les cernes, mais ça donne bonne mine, et c’est déjà pas mal.

Santé : peut mieux faire

La rhinite chronique (cette pute) a fait son grand retour : et vas-y les yeux rouges qui piquent et vas-y le nez qui gratte et qui coule, les éternuements à répétition.
Je me suis donc traînée à la pharmacie, j’en ai profité pour acheter des vitamines en espérant qu’elles ne fassent pas un effet placebo.

Manque de sommeil mis à part je suis complètement atone, je n’ai pas envie de grand chose, voire de rien (à part lui). Je me sens moins seule depuis que N. m’a dit qu’elle était dans le même cas (le soutien des copines ça n’a pas de prix).

Ma vie est trépidante (comme chacun sait)

Samedi dernier, soirée sushis-qui-sont-meilleurs-à-Paris + champagne, moelleux au chocolat, bougies, fléchettes, JJG, Pictionnary et au lit très tard, enfin plutôt très tôt, insomnie cause alcool dans le sang, nez bouché cause drop fubé de cigareddes.

[Interlude musical ON] car à côté de Rimini (ouhouuuhouuu) / même Palavas à l'air sexy (ouhouuuhouuu) [Interlude musical OFF]

Dimanche, je suis allée remplir le frigo car ouverture exceptionnelle et ça de moins à faire le lendemain.

Ensuite, comme toutes les semaines sans exception, je suis happée par un trou noir consistant à aller à la Bouatte tous les jours, et à faire mes exercices tous les soirs en rentrant comme l’élève appliquée que je suis. Enfin pas tant que ça si j’en crois mon prof qui m’a gentiment grondé pour manque d’attention en cours de guitare (ça et les 4 neurones qui ne se connectent pas en cours de chant et qui me font oublier les ¾ de la technique que je suis sensée mettre en pratique, ON EST BIEN TINTIN).

Vis ma vie de gonzesse poissarde

J'ai enfin récupéré Matilde et non sans mal, puisque après avoir laissé un chèque d'arrhes il y a quasiment 6 mois – chèque qui a été déchiré sans mon autorisation et sans que l'on m'en informe en plus – la vendeuse m'a toisé des pieds à la tête et m'a dit : « Je vais voir mais je suis pas sûre qu’on l’ait gardé », ce à quoi j’ai répondu par un cinglant : « Il vaudrait mieux… » sinon je te saute à la gorge et je te fous des baignes, connasse.
Note pour plus tard : il faudrait un jour que les boutiques tenues par des gonzesses arrêtent deux minutes de se la (sur)jouer, c'est vous qui avez besoin des client(e)s et non l'inverse BANDE DE MORUES DEFRAICHIES.

Comme je n’arrivais pas à choisir entre deux paires de bottes, j’ai commandé les deux. Les deux paires étaient trop grandes (vis ma vie de grand pied en 37 FFFUUU) même avec une semelles+des chaussettes+des collants, elles ont donc fait un aller-retour éclair – et je n'ai toujours pas de bottines-vertes-en-cuir-style-motarde *déception*

J’ai commandé un sous-tif qui n’a pas été livré à la Bouatte, et le débardeur n’est pas arrivé pour cause de pas de courrier vendredi puisque vendredi on a eu une chouette surprise avec toute cette neige verglacée que la météo n’avait pas prévue… et accessoirement j’ai failli me retrouver avec la poignée de la portière entre les doigts.

Niveau de quichitude : + 250

J’ai enfin acheté ma nouvelle table basse. J’ai bien failli me laminer les doigts et me péter le dos en montant le colis (20 Kg de bois massif ou l’impression de transbahuter un âne mort), que j’avais prévu d’ouvrir ce week-end – les 4 heures de déchiffrage de la notice incluses.

J’ouvre le colis. La référence est la bonne mais pas la couleur. Grosse environ de mourir. Je referme le colis et le ramène, un samedi après-midi. Bien entendu, il y a rupture de stock dans la couleur que je veux. Je repars avec la gueule enfarinée un avoir et l’envie de fumer tout le paquet de cigarettes.

Heureusement, après toutes ces émotions fortes ça j’ai déballé l’album de son blister – je n’ai pas acheté de CD depuis des années. J’ai ouvert le boîtier, humé l’odeur du papier glacé, et poussé un long soupir.

21:39 Écrit par Anouchka dans Moi Je | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blabla de fille, journal intime

 
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